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par Cadi » mar. 19 09 , 2006 8:45
Dans le cas d'une reprise d'entreprise, 2 formes existent:
la reprise du fonds (nom, clientèle, droit au bail, matériel): l'ancienne entreprise meurt et une nouvelle exploite le nom
la reprise des parts sociales (actif et passif): c'est la même marque qui continue, avec ses créances et, surtout, ses dettes.
Reprenant une entreprise en difficulté financière, il est délicat d'imaginer une reprise de parts. Cela expliquerait pourquoi la nouvelle société ne reprendrait pas le SAV officiellement. Ils parlent aux distributeurs US de retirer toute réclamation pour pouvoir mieux négocier avec le repreneur. A l'instar d'E Vol, on peut supposer que les distributeurs américains sont des indépendants non liés juridiquement à la maison mère. En se montrant gentils, ils attireront la sympathie du repreneur, donc avec des chances de conserver leur rôle.
Cela étant, les problèmes de GGC (la marque) semblent liés à l'usine de fabrication en Chine. Ce fabriquant est certainement un sous-traitant. Cela induit un problème de trésorerie à la marque, d'où la liquidation. Ce n'est donc pas l'entreprise mère qui est en cause. En outre, plusieurs éléments semblent plaider pour une autre alternative:"GGC plaidera pour convaincre le tiers de vous contacter aussitôt que possible afin d'entrer dans des négociations de bonne foi, car il existe une chance que votre argent soit récupéré d'une façon ou d'autre avec le tiers et devenir l'importateur pour les US". Comment pourraient-ils récupérer leur argent (certainement un dépôt de garanti) s'il ne s'agissait pas d'une reprise de parts? "Comme ev`s Ltd emax n'est pas une compagnie lié légalement avec GGC ils ne pourront pas soutenir la garantie pour de vieux produits mais ils ont prévu d'établir un service de livraison de pièce de rechange pour les vieux modèles": pourquoi également prévoir un service de rechange s'ils ne voulaient pas reprendre GGC?
A l'inverse, précisant que le nouveau groupe n'est pas lié juridiquement à l'ancien, il semblerait plutôt que l'on parle de fonds. Je pense que les négociations venant de s'engager, rien n'est déterminé. Les expectatives sont nombreuses. Les indices divergent et toutes les solutions restent envisageables. A ce jour, je risquerai un penny (mais pas plus) sur une reprise de parts: je ne pense pas que les dettes de GGC soient telles que la nouvelle boite ne puisse les racheter, surtout s'ils veulent développer leurs propres produits et les fabriquer, ce qui implique des fonds conséquents, par "amitié" de leur réseau, GGC peut souhaiter la reprise des distributeurs (reprise des contrats actuels), E Max commençant à avoir des clients, il serait illogique pour un repreneur de ne pas satisfaire ces anciens clients, le bouche à oreille qu'ils feraient serait une trop mauvaise publicité, enfin, qui est Mikel et comment lui pourrait avoir des parts sur une reprise de fonds?
Une dernière question m'interpelle: pourquoi ne parle-t-on que de E Max USA et non des distributeurs européens? Sont-ils mieux regrouper? La cession ne porte-elle que sur l'Amérique du Nord?
On dirait Dallas, cette histoire! La suite au prochain épisode...